Parce qu’on a pas toujours le temps de cuisiner, mais que l’on veut manger bon et savoureux, on cuisine dans la cocotte de nos grands-mères. Ce sont des traditions familiales et des plats mijotés qui embaument les esprits et la cuisine. C’est sans doute pour cela que j’ai publié un livre sur la cuisine en cocotte (référence ici). Vous pouvez lire aussi plus bas, un souvenir de cocotte de mon enfance. Aujourd’hui, j’ai préparé un filet mignon de porc en croûte de baies de genièvre et de coriandre. Comme c’est une viande qu’il ne faut pas cuire des heures, je l’ai saisie dans une sauteuse, puis je l’ai ajouté aux légumes à mi cuisson. Dans la cocotte, cuisent petit pois, carotte, pomme de terre et mini fenouil dans un peu de bouillon de bœuf. En 15 minutes de préparation et 25 minutes de préparation votre plat est prêt.
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Les ingrédients pour 4 personnes :
1 filet mignon de porc, 1 cuil. à café de baie de genièvre, 1 cuil. à soupe de graine de coriandre, 1 cuil. à café de poivre noir en grain, 1 cuil. à soupe de gros sel, 2 carottes, 2 pommes de terre, 300 g de petit pois écossés, 4 mini fenouil, 15 cl de bouillon de bœuf, huile d’olive.
Arroser le filet mignon d’huile.
Au mortier, écraser les baies de genièvres, de coriandre, de poivre et le gros sel. Frotter le filet mignon avec ces épices. Dans une sauteuse, chauffer un filet d’huile et colorer le filet mignon. Compter environ 3 à 4 minutes par face.
Eplucher les carottes et tailler en rondelles. Eplucher les pommes de terre et couper en cubes. Rincer les petits pois frais. Nettoyer les minis fenouil. Dans la cocotte, chauffer un filet d’huile. Ajouter la carotte, la pomme de terre et les petits pois. Sauter 5 minutes. Mouiller avec le bouillon de bœuf. Saler et poivrer. Ajouter les minis fenouil. Couvrir et cuire 10 minutes à feu vif. Incorporer alors le filet mignon et prolonger la cuisson de 10 minutes. C’est prêt.
Conseil :
Il faut sauter le filet mignon pour qu’il prenne une belle couleur dorée et que les épices adhèrent à la chair.
Souvenir de cocotte :
Pendant mon enfance, je passais les vacances dans une ferme d’un tout petit village aux portes de l’Auxerrois, où l’on élève notamment le charolais. Entre les moissons, le ramassage des œufs au poulailler et les ballades en vélo, je portais le courrier à Mamie Percher. Cette vieille dame, née à la fin du siècle passé, tassée par les années, habitait seule à la sortie du village. Sa vieille maison Bourguignonne était typique, aux murs de pierre de taille épaisse et aux fenêtres à petits carreaux. Chez Mamie Percher, la porte restait ouverte lorsqu’elle était dans son potager ou nourrissait ses animaux. Dans la pièce principale, qui servait désormais de lieu de vie et de sommeil, se trouvait son lit dans une alcôve, divers meubles certainement convoités par les brocanteurs, et trônait en son centre, un énorme poil à bois en fonte émaillée. Mamie Percher se levait avec le soleil et commençait par cuisiner. Poulet ou lapin de sa petite ferme et légumes de son potager finissaient dans une énorme cocotte en fonte. Un peu de vin, d’herbes et d’épices, et le plat mijotait sur le coin du fourneau, jusqu’à l’heure du déjeuner, tout en embaumant la maison. Elle passait de temps en temps, juste pour donner un tour de cuillère. Ensuite, la cocotte continuait à mijoter doucement l’après midi et les jours suivant, jusqu’à ce que cette petite dame ait terminé la cocotte. A mes visites, j’avais le privilège d’humer le parfum de cette cuisine authentique et traditionnelle, puis de plonger une cuillère pour goûter ses mets. Depuis, le poêle 1en cocotte.