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Lili veut être une star
Il y a eu le 1er dîner presque parfait à Strasbourg, diffusé à 18h30 en février 2008, puis la finale des champions diffusée en prime à 20h30, enregistrant 5 millions de téléspectateurs. Ca fait beaucoup de monde !!! Ma dernière matinée « publique » m’a donné l’envie de publier ce billet.
Commençons par les bons moments. Je suis souvent reconnu et accosté dans les rues de Strasbourg. C’est compréhensible, les strasbourgeois avaient un de leur citoyen en finale. Ils ont sans doute plus suivi l’émission que les Narbonnais par exemple, qui n’avait pas de candidat. Bref, jeudi matin, je sors pour faire quelques courses, en commençant par le centre des impôts. Et oui, il fallait déposer sa déclaration pour le 29 mai. Dans la salle d’attente bondée et surchauffée, une dame me félicite et me demande un autographe. Finalement, mon numéro est appelé et je ne retrouve pas la personne après. Désolé pour l’autographe. Ensuite, je passe chez SFR, mon portable est H.S, et même scénario, mais cette fois-ci avec la vendeuse. Elle m’accueille avec un grand sourire et me félicite. Ensuite, je retire de l’argent à un GAB mais ma carte est avalée. Je rentre dans l’agence, et là, au lieu de parler de crédit et autre pret personnel, on discute télé et cuisine avec le guichetier, le temps au technicien de récupérer ma carte. Des rencontres comme celle-ci se produisent pratiquement tous les jours, avec des femmes, des hommes, des jeunes, des moins jeunes. Je reconnais que c’est assez plaisant.
Mais ces rencontres dépassent les barrières géographiques et sociales : un cocktail à la chambre de commerce avec des élus locaux, une inauguration d’un laboratoire pharmaceutique avec des médecins, un hypermarché en pleine cité, etc. Et toujours les mêmes contacts : de la chaleur, de la politesse, un soupçon de curiosité, du plaisir partagé. Le mois dernier, je suis allé à Paris pour rencontrer quelques professionnels. Je pensais être anonyme à la capitale. Et bien non ! Dans le métro à République et Sentier, il y avait des adicts. Idem dans le quartier de la Bastille. Je passe sur le trottoir du Palais de l’Elysées, pour me rendre à un rdv (non pas chez Nicolas Sarkozy mais une société installée à côté), et là, ce sont des agents de la police qui me félicitent pour le qualité du dîner. Le week-end dernier, j’accompagne une amie qui a gagné un voyage à Istanbul. Elle m’invite pensant à mon inspiration culinaire. Sur place, on commence la visite de la ville. On arrive à Topkapi Palace, le palais des sultans. Un groupe de français est là et commence à s’écrier « c’est Fabrice ». Ils hurlent « un dîner presque parfait » au milieu d’une foule de centaines de personnes, sous le regard perplexe du guide Stambouliote. Et me voilà figé sur des cartes USB d’appareil photo et caméra. Plus tard, à la mosquée Bleue, une jeune femme s’approche et me chuchote « je suis une inconditionnelle ».
Je peux vous écrire toute une liste d’anecdotes comme celle-ci. Mes amis et ma famille ont maintes fois été spectateurs de ces rencontres. J’oubliais bien sûr tous les mots de compliments, d’encouragements et de déception pour la finale.
Je vous rassure, je garde la tête froide. J’ai simplement participé à une émission télévisée et ma personnalité n’a pas changé. Cette « célébrité » disparaîtra dans quelques mois.
Mais derrière ces nombreuses rencontres touchantes, se cachent des attaques, ou devrais-je utiliser les mots « insulte » et « diffamation ». On ne pas plaire à tout le monde ! Ma devise est « qui parle à mon dos parle à mes fesses ». Heureusement, ces attaques sont peu nombreuses mais toutes manuscrites. C’est sans doute pourquoi elles affectent. Ne dit-on pas « les paroles s’envolent, les écrits restent ? ». Via le blog, j’ai reçu des emails et commentaires insultants (souvent anonymes ou avec de fausses adresses) que je peux détruire. Mais il y a le reste. Les commentaires sur les autres blogs et les forums. Chacun a le droit de s’exprimer, c’est un des droits républicains obtenus après la révolution. Quelques minutes passées à la télévision, dans une émission un peu orchestrée, suffisent à des personnes pour vous juger. Par moquerie, par jalousie, par suspicion ou par spéculation, vous êtes insultés, parce que votre image, votre style, votre décoration, votre langage ou tout simplement votre tête ne plait pas. Ce ne sont que des jugements sans fondement, très loin de la vérité et de votre histoire de vie. Après les avoir lu, l’exercice le plus difficile est de pouvoir s’en détacher. Mais ca fait mal.
Moralité, si on vous propose de faire une émission télévisée, réfléchissez avant de vous engagez. Sachez que vous vous exposez à tout le monde et que chacun a ses critères de valeurs. Personne ne sera là pour vous défendre. Si vous rencontrez une vrai star, faites lui un sourire ou adressez lui tout simplement un mot gentil.
Trop belle votre lettre concernant votre
Réstez comme vous êtes , c’est parfait ainsi, les attaques méchantes ne peuvent venir que de jaloux.
C’est avec énormement de plaisir et de facilité que je réalise vos recettes et que j’épatte mes invités grace à vous! MERCI .
Une strasbourgeoise convertie!
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Effectivement on ne peut pas plaire a tout le monde….mais grace a votre blog et conseille qui sont toujours tres judicieux je cuisine de plus en plus, rien que pour ça je vous remercie et surtout ne changer rien. Amicalement.
Trop belle votre lettre concernant votre
(à rajouter)
j’ai lu toute votre lettre avec beaucoup d’attention…Vous avez une vue très vraie et objective du vedettariat….mais le dernier passage m’a effondrée il est vrai qu’on ne peut plaire à tout le monde….mais je n’aurai jamais pensé , pour vous , qui respirez la gentillesse, les lettres d’insulte
Mon papa aurait dit en de telles circonstances : » Les chiens aboient la caravane passe »
Bonjour Fabrice,
Avancez et laisser dire ! personnellement j’ai fait votre connaissance lors de votre passage à l’émission qui était également une découverte ; j’ai été enthousiasmée par le concept mais depuis cette fabuleuse semaine, le diner presque parfait a perdu de son attrait, ce n’est plus qu’une mascarade où la cuisine et la convivialité ne sont plus le but de l’émission.
Si je ne regarde plus un DPP j’attends avec impatience vos nouvelles
recettes mises en ligne, ma première visite journalière sur le web
est pour LA CUISINE DE FABRICE, ne changez rien c’est un pur plaisir
vous êtes maintenant ma référence, pas une semaine sans que j’essaye
une nouvelle recette ! Mille mercis…
Eh oui! L’être humain est décidément bien décevant… Peu importe, Fabrice, ces commentaires désobligeants qui émanent sans aucun doute de personnes jalouses et imbéciles… Qui d’autre aurait intérêt à critiquer, à médire, à cracher son venin ? La méchanceté humaine n’a pas de limites… Heureusement, il y a aussi ceux qui vous appécient, ou au minimum vous respectent. Laissez dire, Fabrice, il y a des crétins partout, on n’y peut rien… Certes, pour ne pas être blessé, il faudrait n’avoir aucune sensibilité, mais que ce serait triste ! Et puis les ordures, ça valorise les fleurs, même si ça peut en gâcher le spectacle.
Cher Fabrice ,
Depuis ce fameux soir « du diner presque parfait » ou je t’ai rencontré (on peux le dire comme ça) par le biais de mon téléviseur et cela fait 2 ans maintenant. Je voulais te dire que jusqu’a présent personne dans cette émission et je la regarde pratiquement tous les jours … PERSONNE n’a fait mieux que toi !!!
Ni en décoration , ni en cuisine , ni en ambiance , vraiment personne n’a fait mieux !!! Merci à toi pour tout ça
Bonjour, J’ai lu avec attention votre lettre si bien rédigée mais qui m’a sidérée. Je regarde régulièrement l’émission au cours de laquelle des candidats de tous horizons participent. Il est vrai que c’est la cuisine qui me passionne tout d’abord et depuis toujours. Mais l’aspect sociologique m’intéresse aussi. Cette émission concentre tous types de personnes avec leurs qualités et leurs défauts. Cependant, nous ne pouvons prétendre les connaître. Nous ne voyons d’eux qu’une partie de l’iceberg. Vous dites que l’on a le droit de s’exprimer : en effet, c’est une grande liberté que nous avons. Cela ne donne pas le droit pour autant d’être insultant, méchant, méprisant. Il ne faut pas regretter d’avoir participé à cette émission (et encore moins à la finale !) car elle est censée divertir (dans le bon sens du terme) les téléspectateurs. En ce qui me concerne, votre style, votre décoration, votre langage ou votre tête m’ont plu. Vous m’avez paru être une personne raffinée et très sympathique. Malheureusement, nous sommes aussi entourés de gens qui sont amers, méchants et surtout bêtes ! Le mieux à faire est de les ignorer. Il ne faut surtout pas souffrir de leurs paroles ou actes « toxiques ». Souvent ces personnes n’aiment pas les autres ou eux-même. C’est finalement triste pour elles. Pensez surtout au plaisir que vous avez décidé de partager avec les autres passionnés (la bonne cuisine préparée pour d’autres implique de la générosité : qualité qui manque cruellement à beaucoup de nos congénères !). Vous enrichissez votre vie en partageant : c’est l’essentiel. La vie réserve des surprises à chacun : bonnes ou mauvaises (quant il s’agit de décès, de maladie (c’est mon cas)) et elle peut aussi être courte… alors laissez dire. Profitez de la vie et de ses plaisirs (notamment des rencontres chaleureuses).
PS : Désolée de m’étendre autant… mais c’est pour la bonne cause ! Bien cordialement,
Fabrice, nous sommes en 2011. Malgré le temps passé, vous n’êtes pas oublié. Sur le blog malicieux de « Riton de Cannes », nous sommes plusieurs à évoquer votre souvenir, votre appartement, votre cuisine qui nous a toutes fait rêver. Cette semaine strasbourgeoise est restée dans nos mémoires, grâce à vous et aussi à Aimée. Nous l’évoquons souvent avec nostalgie, car des personnes comme vous, c’est terminé. Maintenant, c’est télé réalité, mesquinerie, et candidats qui ne savent même pas cuisiner.
Je viens de m’inscrire à votre news letter, même si je n’ai pas talent nécessaire pour réaliser la majeure partie de vos recettes.
J’espère que vous êtes heureux au Chili, mais que vous reviendrez un jour, je suis bien certaine que vous manquez à l’Alsace.
Très cordialement à vous