Agneau de Pâques ou Osterlammele

Mieux vaut tard que jamais ! La recette alsacienne de l’agneau de pâques, ou « osterlammele » en dialecte, arrive le lundi de Pâques ! Ce gâteau, très similaire à la génoise, se cuit dans un moule en terre cuite vernissé, fabriqué par les potiers de Soufflenheim (au nord de Strasbourg) depuis 1519. C’est aussi une tradition en Forêt Noire et en Bavière. Il est pratiquement impossible d’en trouver au Chili, sauf de faire appel à mon amie Nathalie, collectionneuse de barbotines et de vieux moules, qui au cours d’un voyage à L’Isle sur la Sorgue, a dégoté un vieil exemplaire chez un antiquaire. Pour la recette, j’ai consulté prioritairement les publications alsaciennes, en privilégiant celle qui contenait plus de maïzena pour obtenir un biscuit plus moelleux et sans levure. Voilà comment, à 14.000 km des frontières alsaciennes, j’ai préparé mon agneau… Il se consomme le jour même ou le lendemain, au gré de vos envies, avec des fruits, une crème anglaise, un thé ou un chocolat. Temps de préparation : 20 min Temps de cuisson : 25 min Temps de repos : – Difficulté : Facile

Les ingrédients pour 1 agneau de Pâques :

3 œufs, 110 g de sucre, 70 g de farine, 40 g de maïzena, 1 moule.

Au robot, battre les œufs entiers et le sucre pendant 15 minutes pour obtenir un mélange blanc et mousseux. Le temps est important afin qu’ils prennent de la température, comme pour une génoise au bain marie.

Passer et mélanger au tamis la farine et la maïzena. Verser sur l’appareil œufs sucre et mélanger délicatement avec une spatule.

Ouvrir le moule et badigeonner de beurre fondu. Saupoudrer de farine mais sans excès. Fermer le moule et verser la pâte à ras bord. Cuire à 180 °C pendant 25 minutes. Démouler le biscuit 5 minutes après la sortie du four sans vous bruler les doigts. Saupoudrer de sucre galce.

Attention :

Le moule se nettoie seulement avec un chiffon. Ne pas l’immerger ou le nettoyer avec un détergent.