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Depuis quelques temps, cette herbe apparaît dans mes recettes. Saviez-vous que les Romains l’utilisaient déjà dans la cuisine ? Je vous propose de découvrir sa culture, ses vertus et ses applications culinaires.
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Pour commencer, on distingue plusieurs sarriettes : celle de Crète (satureja thymbra) aux fleurs pourpres et à la saveur épicée, celle « Africaine » (satureja biflora) à la saveur citronnée, celle « vivace » (satureja montana) au goût poivré idéal pour constitué des haies basses et celle que j’utilise en cuisine « vivace semi-rustique » (satureja douglasii). Cette dernière possède des petites fleurs tubuleuses, blanches à bleu lavande. Les feuilles ovales comestibles ont une odeur de menthe mais sont épicées.
La sarriette pousse dans un sol pauvre, en pot ou dans le jardin, dans un endroit ensoleillé, sec et abrité. La multiplication par bouture fonctionne très bien. La récolte des feuilles se fait à partir du sommet et se consomment fraîches ou séchées. En cuisine, peut remplacer l’utilisation du poivre. Elle relève le goût des plats de viande, de poisson, de légumineuses et les ragoûts de légume.
Enfin, elle a des propriétés thérapeutiques similaires à celles du thym, du romarin et de l’origan (antibactérienne, antifongique et antiseptique).
On utilise beaucoup la sariette au Québec mais c’est vrai qu’en France elle n’a pas forcément la cote.